Un genou écorché est mieux qu’un cœur brisé.

Quand on est enfant, on connait les genoux écorchés. On vit notre vie de jeune enfant en pensant seulement à nos parents qui vont être découragé parce qu’ils nous voyaient avec de la terre dans le visage, nos vêtements salis parce qu’on a joué des heures dans le bac à sable. Lorsqu’on est enfant, on essaie des tonnes de chose. On tente de créer nos premiers liens avec les autres enfants afin d’en faire des amis, on essaie de faire réagir les adultes et lorsque ça fonctionnait on se faisait chicaner, mais le lendemain, c’était une nouvelle journée. À cet époque, on ne faisait que s’amuser et rire. Rien nous arrêtait. Rien. C’était la période du bonheur.

Maintenant, nous sommes des adultes. On revient à la phase de l’essai. On essaie plein d’expérience dont certaine qui sont enrichissante et d’autres qui se résume à être un échec lamentable. À notre âge, on travaille, on est au étude, on paye des comptes et on est dans des relations amoureuses. Cependant, tous ces éléments engendrent parfois des conséquences. Lorsqu’on vieillis, On a peu de temps pour voir ses amis, on vis avec des dettes à cause des études, on travaille tellement qu’on s’oublie soi-même. On est tellement occuper qu’on a de la difficulté à passer du temps avec son partenaire. On se sent déprimé parce que la vie ne va pas comme on l’espérait.

On vit des expériences amoureuses. Parfois ça fonctionne avec la personne et d’autres fois que ça ne va pas comme on le voudrait. On est avec la personne depuis un long moment et soit le partenaire ou soi-même, réalise que finalement il serait peut-être mieux de prendre des chemins différents. On prend des chemins différents en se disant que ça sera pour le mieux. On se dit qu’on va pouvoir prendre soin de soi et de profiter à fond de sa vie, mais ce n’est pas ça qui se passe en réalité.

En réalité, on souffre. On se cherche énormément en tant qu’individu sans cette personne pour nous supporter quotidiennement à travers les diverses épreuves. On se sent coupable de cette séparation. On met tout sur notre faute. On se demande s’il y a quelqu’un de bon pour nous sur cette planète. On passe des heures sur Tinder ou à espérer que la bonne personne apparaisse sous nos yeux. Pendant ses heures là, on tente de trouver quelqu’un qui arrivera à la cheville de notre ex-partenaire. On recherche la personne avec la même personnalité que notre ex. Sans succès. On abandonne en se disant que ça sera impossible de trouver quelqu’un d’aussi bien.

Quelque semaine après la séparation, on déprime de plus en plus. On perd gout à la vie. On abandonne nos recherches et on oublie de prendre soin de soi. On veut reparler à l’être qu’on a tant aimer, mais on n’ose pas puisqu’on craint de déranger l’autre. La personne avec laquelle on était si proche devient soudainement un étranger. Tous ces choses qu’on partageait et vivaient avec cette dernière deviennent chose du passé. On se retrouve avec personne pour raconter nos petites victoires et échecs. On se retrouve sans personne pour nous remonter le moral lorsqu’on ne va pas. On se retrouve sans personne pour nous aimer de la même façon que cet être nous a aimé. Pendant une longue période, on souffre. On pleure. On a du mal à souffrir à d’autres personnes. On a du mal à donner notre cœur à un autre.

Lorsqu’on est enfant, on n’a pas à ce soucier de l’amour pour une personne. On ne souffre pas comme on souffre maintenant. Lorsqu’on est enfant, on ne se souci que des genoux écorchés et non d’un cœur brisé.

Laisser un commentaire