Non, je ne vais pas bien.

Toute ma vie, on m’a toujours vue comme la fille souriante, qui est prête à aider les autres. Celle qui écoute les gens lorsqu’ils ont à se vider le coeur. Celle qui tente d’être wonderwoman face aux autres. Celle qui va toujours bien.

Non, je ne vais pas bien.

Je me lève le matin et je n’ai plus le goût à la vie. Je me lève avec un profond dégoût envers la vie. En faites, la mienne.

Non je ne vais pas bien.

Normalement, je devrais me lever avec la conviction que ce sera une magnifique journée. En faites, mes journées sont de plus en plus sombres.

Non je ne vais pas bien.

Je tente de me changer les idées, de me dire que c’est une passe.

Non, ça ne va pas bien du tout.

Non, ça ne va pas du tout.

Je rentre du cégep et je dois me dire: tu as la vie devant toi ! Tu vas bientôt atteindre ton but.

J’ai beau parler à mon entourage de mes problèmes et je n’ai pas l’impression que je suis réellement écouter et comprise. Je me fais dire… ça va bien aller, laisse le temps faire ses choses.

Non je ne vais pas bien.

J’aimerais tellement qu’on m’écoute plus, mais je réalise que je mérite de rester dans mes bêtes noires.

En faites, mes bêtes noires me hantent de plus en plus. Je deviens de plus en plus pessimiste face à mon avenir.

Non, je ne vais pas bien.

Je rentre chez moi le soir, et je pleure. Je pleure, car c’est libérateur. Je pleure parce que je ne suis pas écouter. Je pleure pour que mes anges m’écoutent. Je pleure en me demandant pourquoi tous ces problèmes n’arrivent qu’à moi.

Non je ne vais pas bien.

Non je ne vais pas bien.

Parfois, je veux partir parce que j’en ai assez de vivre une telle souffrance.

Parfois, je rêve de partir loin d’ici. Je rêve de partir, car je me demande s’il y a des gens qui tiennent à moi.

Non, je ne vais pas bien.

Parfois, je voudrais passer à l’acte, mais je ne veux pas faire de peine a mon entourage.

Non je ne vais pas bien.

Je vais rester avec mes bêtes noires et ce, jusqu’à ce quelqu’un m’écoute.

Non je ne vais pas bien.

Je veux simplement qu’on m’écoute pour une fois…

Seulement qu’une fois…

Non je ne vais pas bien et je veux qu’on m’écoute.

Signé: Une fille qui ne va pas bien et qui veut être écouter attentivement.

Un genou écorché est mieux qu’un cœur brisé.

Quand on est enfant, on connait les genoux écorchés. On vit notre vie de jeune enfant en pensant seulement à nos parents qui vont être découragé parce qu’ils nous voyaient avec de la terre dans le visage, nos vêtements salis parce qu’on a joué des heures dans le bac à sable. Lorsqu’on est enfant, on essaie des tonnes de chose. On tente de créer nos premiers liens avec les autres enfants afin d’en faire des amis, on essaie de faire réagir les adultes et lorsque ça fonctionnait on se faisait chicaner, mais le lendemain, c’était une nouvelle journée. À cet époque, on ne faisait que s’amuser et rire. Rien nous arrêtait. Rien. C’était la période du bonheur.

Maintenant, nous sommes des adultes. On revient à la phase de l’essai. On essaie plein d’expérience dont certaine qui sont enrichissante et d’autres qui se résume à être un échec lamentable. À notre âge, on travaille, on est au étude, on paye des comptes et on est dans des relations amoureuses. Cependant, tous ces éléments engendrent parfois des conséquences. Lorsqu’on vieillis, On a peu de temps pour voir ses amis, on vis avec des dettes à cause des études, on travaille tellement qu’on s’oublie soi-même. On est tellement occuper qu’on a de la difficulté à passer du temps avec son partenaire. On se sent déprimé parce que la vie ne va pas comme on l’espérait.

On vit des expériences amoureuses. Parfois ça fonctionne avec la personne et d’autres fois que ça ne va pas comme on le voudrait. On est avec la personne depuis un long moment et soit le partenaire ou soi-même, réalise que finalement il serait peut-être mieux de prendre des chemins différents. On prend des chemins différents en se disant que ça sera pour le mieux. On se dit qu’on va pouvoir prendre soin de soi et de profiter à fond de sa vie, mais ce n’est pas ça qui se passe en réalité.

En réalité, on souffre. On se cherche énormément en tant qu’individu sans cette personne pour nous supporter quotidiennement à travers les diverses épreuves. On se sent coupable de cette séparation. On met tout sur notre faute. On se demande s’il y a quelqu’un de bon pour nous sur cette planète. On passe des heures sur Tinder ou à espérer que la bonne personne apparaisse sous nos yeux. Pendant ses heures là, on tente de trouver quelqu’un qui arrivera à la cheville de notre ex-partenaire. On recherche la personne avec la même personnalité que notre ex. Sans succès. On abandonne en se disant que ça sera impossible de trouver quelqu’un d’aussi bien.

Quelque semaine après la séparation, on déprime de plus en plus. On perd gout à la vie. On abandonne nos recherches et on oublie de prendre soin de soi. On veut reparler à l’être qu’on a tant aimer, mais on n’ose pas puisqu’on craint de déranger l’autre. La personne avec laquelle on était si proche devient soudainement un étranger. Tous ces choses qu’on partageait et vivaient avec cette dernière deviennent chose du passé. On se retrouve avec personne pour raconter nos petites victoires et échecs. On se retrouve sans personne pour nous remonter le moral lorsqu’on ne va pas. On se retrouve sans personne pour nous aimer de la même façon que cet être nous a aimé. Pendant une longue période, on souffre. On pleure. On a du mal à souffrir à d’autres personnes. On a du mal à donner notre cœur à un autre.

Lorsqu’on est enfant, on n’a pas à ce soucier de l’amour pour une personne. On ne souffre pas comme on souffre maintenant. Lorsqu’on est enfant, on ne se souci que des genoux écorchés et non d’un cœur brisé.

Ma source de bonheur

Nous avons tous, un jour ou l’autre, connus quelqu’un qui a prit une place énorme au sein de notre cœur.

Une personne qui est entrer dans nos vies, à un moment totalement anodin de notre existence.

Une personne qui a surgit à un moment où on n’était plus capable de s’apprécier par soi-même.

Croyez moi, on a tous connu cette personne ou on va tous la rencontrer un jour.

Si je vous parle de ça, c’est qu’il y a un bon moment déjà, un être est rentrer dans ma vie.

Une personne qui est arriver au moment où je n’étais plus capable de m’aimer.

Cette personne a transformé mon univers sombre en un monde coloré.

Étrangement, il avait réussi à me rendre heureuse.

Ce qui est encore le cas à ce jour.

Lorsqu’il est entré dans ma vie, je n’étais pas consciente que sa présence dans ma vie allait avoir autant d’impact sur moi.

Maintenant, je me rend compte qu’il est rendu une partie intégrante de ma vie.

Plus les jours passe et plus je tombe éperdument amoureuse de lui.

C’est drôle comme je me sens tellement bien.

Il me fait sentir bien, il me met en confiance et il est toujours présent pour moi.

Oui, je dois avouer qu’il y a des jours où j’ai peur de son départ.

En moi, il y a cette crainte de le voir partir vers une autre.

Une chose est sure, c’est que jamais je ne vais le quitter pour un autre.

Certains vont peut-être me dire: Comment peux-tu en être si certaine ?

Je vais vous dire ceci: j’en suis sur, car j’ai trouvé celui qui me complète le mieux.

Celui qui ne va pas me juger, celui qui va me soutenir dans mes décisions, celui qui va m’encourager et surtout, celui qui me rends heureuse à tous les jours. Bref, ma source de bonheur quotidienne.

Ensemble, lui et moi sommes une équipe forte.

Malgré les obstacles, on est dans la capacité de les affronter.

Lorsqu’il y a des moments de tempêtes entre nous deux, on va affronter cette tempêtes ensemble.

Avec lui, j’ai l’impression d’évoluer pour le mieux.

Ensemble, on évolue main dans la main.

Sa main, je ne l’a lâcherais jamais.

Je suis fière d’être avec lui, car il fait tout pour qu’on soit heureux.

Je l’aimais, je l’aime et je l’aimerais toujours.

 

 

 

 

Promet-moi

Es-tu capable de me faire une promesse ?

Es-tu capable de me promettre que tu vas rester ?

Que jamais tu ne vas partir.

Moi, je t’en fais la promesse.

Je te promet de rester avec toi et de t’aimer comme personne ne l’a jamais fait.

Je te promet que jamais je ne partirais.

Même si on me force à le faire, je résisterais et je me battrais pour rester à tes côtés.

Tu sais que la promesse que je te fais risque de comprendre ses hauts et ses bas.

Je te promet de te soutenir dans les moments les plus difficiles.

Je te promet que je fais aussi t’accompagner dans tes réussites, dans tes joies ainsi que dans tes moments de folie.

Je te promet de te réconforter du mieux que je peux.

Je te promet que je ferais de mon mieux pour être ta source de bonheur.

Je te promet d’être celle qui te donne envie de te réveiller le matin.

Je te promet d’être celle qui va avoir aussi ses moments de folie et que tu vas accepter pareil.

Je te promet d’être celle avec qui tu vas passer des bons moments.

Oui, je promet d’être cette fille si tu le veux bien.

Je te promet de faire en sorte que cette relation soit l’une des plus belles.

Je te promet qu’on va communiquer ensemble lorsqu’il y a quelque chose qui ne va pas. Qu’on va se parler calmement.

Je te promet de prendre soin de toi.

Je te promet que rien va se mettre entre nous.

Je te promet plusieurs choses.

Mais il y en a une super importante…

La promesse ultime…

Je te promet surtout de t’aimer inconditionnellement.

Embarques-tu avec moi dans ma promesse ?

 

Une rencontre, un million de sentiment

Vous savez cette rencontre qui peut tout changer en un instant ?

Cette rencontre qui va changer à jamais le courant de votre vie?

Récemment, le destin m’a fait le magnifique cadeau de croiser ton chemin.

C’est le plus beau cadeau que la vie m’aille fait puisque je ne m’attendais pas à m’attacher aussi vite à quelqu’un.

Avant de te rencontrer, j’étais triste, malheureuse, car on avait abuser de ma confiance. On m’avait manipuler et trahit. Lorsque je t’ai rencontré, l’univers sombre et lugubre dans lequel que je vivais s’était transformé en monde ensoleillé et heureux.

Quand on se parlait, je devenais automatiquement heureuse. Il n’y avait plus rien pour me détruire.

Lorsqu’on s’est vue pour la première fois, c’est comme si le monde arrêtait de tourner.

Pour moi, il n’y avait que toi et moi.

Ta présence faisait en sorte que j’étais plus heureuse.

J’avais le cœur qui battait à cent mille à l’heure.

Oui, je l’avoue.

Je me sentais bien avec toi.

Ce qui est génial avec toi c’est que tu me fais sentir importante à tes yeux, tu m’acceptes comme je suis, tu apprécies autant mes qualités que mes petits défauts, tu sais aimer ma folie.

De mon côté, j’aime tout de toi. J’aime quand il t’arrive des petits moments de folie. J’aime être dans tes bras. Tu réussis à transformer mes sentiments négatifs en sentiments positif. J’aime savoir que tu es dans ma vie. Tu me motives à chaque jours. Tu me fais rire lorsque tu sais que je vis un moment difficile. Tu me rends heureuse plus que jamais je ne l’ai été auparavant. Ma vie est meilleure grâce à toi.

Je tiens à dire merci au destin d’avoir croiser ton chemin.

Je ne regrette pas du tout notre rencontre.

Et jamais, je ne vais douter de mon attachement envers toi.

Je me suis attachée à toi et ce lien est loin de se défaire.

Tout ça pour te dire que je suis vraiment bien avec toi.

 

 

Douloureux ? oui, mais plus forte encore

Est-ce que ça m’a fait mal ?

oui.

Qu’est-ce qui m’a fait mal ?

Devoir te laisser partir.

Lorsqu’on s’est séparé, j’ai eu mal.

Je ne peux pas caché que j’ai eu très mal.

Les journées avançaient et j’avais l’impression que j’étais encore encré a toi.

Tenter de me défaire de toi, ça n’a pas été une tâche facile.

J’ai eu mal, car j’avais peur d’avoir prit une mauvaise décision.

Plus le temps avance, plus je remarque que c’était la meilleure chose de te laisser partir.

Tu vas surement me dire que je ne t’ai pas aimé.

Je te réponds: C’est faux. Au contraire, je t’ai aimé de façon inconditionnelle.

Pourquoi c’était la meilleure chose de te laisser partir ?

Parce que je voyais que tu souffrais de ton côté et je souffrais de mon bord.

La distance était le problème principale de nos problèmes.

On n’arrivait plus à se voir à cause de nos horaires incompatibles.

Notre relation n’était plus rien que des pixels.

En te laissant partir, je crois que tu as fait la meilleure décision puisque maintenant, on ne souffre plus.

Je me dis que si on s’est laisser, tu pourras peut-être trouver quelqu’un plus près de chez toi.

L’inverse aussi est bon dans ma situation.

Tu sais ?

On disait souvent : C’est l’homme/ la femme de ma vie.

En faites, je dirais qu’on est encore en quête de trouver cette personne et nous sommes jeunes après tout.

L’amour va nous trouver un jour c’est sur.

Je ne peux pas dire que je n’ai pas vécue de beaux moments avec toi et que tu ne m’as rien apporté.

C’est tout le contraire !

Tu m’as apporter que du bonheur pour les moments où nous étions ensemble.

Tu m’as donné que des beaux moments.

Merci pour tout !

Je tiens à dire que maintenant que je me suis remise de cette séparation.

Merci ! Je te souhaite de trouver cette perle rare qui va te rendre heureux.

Je te souhaite de trouver cette fille qui va devenir ta priorité.

Moi, de mon côté, je suis devenue plus forte en sortant de cette relation.

J’en sort plus forte et plus heureuse que jamais.

L’anxiété, mon démon intérieur

 

Sale monstre…

Sort de ma tête..

Tu bousilles mon existence…

À cause de toi, je ne sais pu comment agir en société…

Tous les jours, je me lève avec un profond malaise intérieur…

Ce sentiment que ta journée va être un fiasco.. Ce sentiment où tu vas avoir cet impression que tu ne fais jamais rien de bons…

Je me regarde dans la glace en essayant de me convaincre que tout va bien aller : << Aujourd’hui, ce sera une meilleure journée>>.

Mon démon qui se trouve derrière moi. Va me chuchoter à l’oreille: << Ma pauvre. Je vais tout faire pour que tu t’inquiètes sur tout et de rien>>.

Chaque petits détails vont faire que ma vie est un enfer…

Peut-être qu’il ne m’aime plus ? C’est sur qu’il ne t’aime plus , tu as oublier de lui dire bonne journée je t’aime mon amour. Est-ce que je vais avoir une bonne note à mon examen de philosophie? Ahh non c’est sur que j’ai fait un erreur et que je vais le couler c’est sur ! Est-ce que mes amies m’apprécient encore ? Mais non, elles parlent tous dans ton dos. Est-ce que j’ai laisser mon fer plat allumer ?! Merde ma maison est en train de prendre feu et ma famille est morte brûler !

Toutes ces histoires, ce n’est seulement que dans ma tête.

Seulement commander un café est une périlleuse aventure. Mon démon me fait figer devant les gens et me fait sentir mal à l’aise devant ces derniers.

Ce monstre me tue jour après jour. Il se moque de moi en me disant que jamais je serais normale pour les autres. C’est avoir ce sentiment d’être jugé lorsque tu fais une présentation oral devant toute ta classe.

Chaque jour, je tente de me débarrasser de cette merde qui me gâche l’existence. J’en suis incapable.

La nuit, je stresse pour des riens. Je pense à ce qui m’est arriver dans la journée. Je pense à tout ce qui a mal été dans ma journée. La nuit, je me réveille en sursaut, car ma tête est débordée par l’anxiété.

Vivre avec l’anxiété, ce n’est pas facile. Tu as l’impression de taper sur les nerfs de tout le monde. Tu as l’impression qu’il n’y a personne qui t’aime puisque tu as un anxiété trop élevé.

À tous les jours, ce démon se nourrit de tous tes espoirs. Ce monstre s’abreuve du peu de bonheur qu’il te reste.

Le monde te remarque en te disant : << Es-tu sur que tu vas bien ? Es-tu malade? >>

Dans le fond, tu ne vas pas bien. Tu es fatigué de cet maudite anxiété. Tu as le goût de mourir à chaque jour de ton existence. Tu as seulement le goût d’éclater en sanglot devant tout le monde, mais devant ces gens, tu tentes de rester fort et tu leur réponds: << Oui, oui je vais bien, je suis seulement fatiguer>>.

Au contraire, tu as le goût de mourir instantanément afin de ne plus avoir cette merde qui te suit, jour et nuit.

S’il te plaît…

Démon….

S’il te plait…

J’en peux plus….

Lâche moi….

S’il te plait… laisse moi tranquille….

 

 

 

Respirer

Respirer… Prendre deux minutes pour écouter son cœur.

Respirer pour réfléchir sur soi-même.

Respirer pour se centrer sur ses choix.

Respirer parce qu’on a de la difficulté à exprimer ce qu’on ressent.

Fermer ses yeux et suivre son coeur.

Respirer, car nos sanglots nous envahissent.

Les mots des gens font tellement mal que notre coeur se crispe.

Pleurer et se laisser aller, car ça fait du bien.

Notre coeur se serre tellement dans notre poitrine que nous avons de la difficulté à respirer.

Se centrer sur soi-même, car la vie nous fait souffrir.

On aimerait s’exprimer librement, mais nous vivons dans le jugement.

Se demander pourquoi nous sommes vivants quand la vie nous donne de la misère.

On aimerait partir loin de tous ces gens qui nous jugent sans arrêt.

Arrêter de manger, arrêter de vivre et arrêter de respirer, car les gens disent que nous sommes bons à rien.

Essayer d’effacer leur paroles blessantes de notre esprit.

Essayer de sourire quand notre regard et nos sanglots nous trahissent.

Essayer de fuir les critiques qui nous poursuivent.

Essayer d’oublier tous ces moqueries, mais leur mots restent gravés dans notre mémoire.

Être fatigué de pleurer parce que la vie nous en demande trop.

Être épuisé, car nous pleurons jour et nuit sur notre existence.

Essayer d’ignorer les remarques, mais en être incapable.

Respirer pour éviter de hurler de douleur.

Respirer un dernier coup par le nez pour calmer nos sanglots.

Respirer une dernière fois avant de s’endormir profondement loin des remarques.

 

Ma vie, un enfer

Ma vie. Comment pourrais-je la décrire en un seul mot?

Ah oui.. J’ai trouvé. Un enfer. Voilà la définition de ma vie en un seul mot.

Pourquoi dis-je ça ?

Toute ma vie j’ai été exposée à ce qu’on appelle plus communément: l’intimidation. J’ai été intimidé tout le long de mon primaire jusqu’à la fin de mon secondaire. Imaginez-vous, se faire écœurer pendant 10 ans de sa vie par des gens qui aiment ça te voir souffrir. Oui oui, je vivais ça. Chaque jour en revenant des cours, je m’enfermais dans ma chambre et je pleurais. Je pouvais me morfondre pendant deux heures. J’avais les yeux bouffis à la fin de mes soirées. Lorsque mes parents voulaient me parler, je me précipitais dans la salle de bain et je me mettais des gouttes pour les yeux afin qu’il ne soit plus rouge. Je m’efforçais de sourire. Mes proches croyaient que je vivais une vie parfaite. Elle était loin d’être la vie que tout le monde souhaitait d’avoir.

Chaque jour je rentrais à l’école et le premier réflexe de mes camarades de classe c’était de m’intimidé. J’ai eu des rencontres avec la psychologue. Même si je dénonçais les gens qui s’amusaient à rire de moi, il y en avait d’autre qui attendait impatiemment pour me sauter dessus. Pour ces gens là, j’étais une proie. Une proie facile à attaquer. Pourquoi je me faisais intimider? J’étais dans la catégorie de ceux qu’on appelait: les rejets. Il y a d’autres raisons de pourquoi j’étais une cible: Je n’avais pas le corps d’un mannequin et je n’étais pas apte à me défendre. On m’a traité de tous les noms possible tel que: salope, grosse, laide, conne, épaisse.

J’ai entendue des phrases horribles sur mon sujet :

  • Tu ne vaux rien pour personne.
  • Y’a personne qui t’aime.
  • Personne ne veut de toi.
  • Heille la grosse, va te tuer.

J’ai même eut le droit à des menaces de mort anonyme. À cause de ça, j’ai raté une semaine d’école afin de ne plus devoir subir ça une fois de plus. Je me suis couper. J’avais des idées suicidaires. Je me disais: << Peut-être qu’ils ont raison? Peut-être qu’il n’y a personne qui ne m’aime? >>

À mon retour à l’école, j’ai eu une millième rencontre avec ma psychologue. Elle m’annonça qu’à partir de la semaine prochaine, tout les gens qui font de l’intimidation serait suspendue. Pour moi, c’était une très bonne nouvelle. Mais pour les personnes qui aimaient me voir démoli, c’était un nouveau commencement. Il m’écoeurait deux fois plus qu’au début. Je voulais m’enlever la vie. J’ai appeler mes amies pour avoir du réconfort. Il y en a une de mes copines qui l’avaient vécue avant moi et qui avait réussi a s’en sortir. Elle me disait: ignore-les. J’ai tenté de le faire. C’était impossible. J’ai vécue cet enfer jusqu’à ma dernière année de secondaire. J’avais commencé à prendre les trucs pour me détendre pour éviter de penser à tout ça. J’ai pris exemple sur une fille qui en avait déjà vécue avant moi. Elle, son truc c’était non seulement de les ignorer, mais de regarder devant soi sans se soucier du monde autour. Un jour, j’étais en classe et je me faisais dire les mêmes répliques, mais il y en a une qui m’a blesser et qui a fait déborder l’eau du vase. Cette phrase était: Jamais personne ne voudra de toi, de toute façon même tes parents n’ont jamais voulu de toi, va te tuer de toute façon, tu es bien partie avec ces marques. Cette phrase a fait mal.

Je me suis lever de ma chaise et je me suis dit tout bas:

C’EST ASSEZ ! J’EN AI MARRE!

Mais tout haut, je me suis exprimer:

Là là, ça va faire vos conneries ! Pendant tout le long de mon secondaire, vous vous êtes amuser à rire de moi quand je ne vous ai rien fait ! J’ai failli me tuer à cause de vous autres et si vous continuez, il y aura d’autres personnes qui vont se suicider par votre faute. Vous allez avoir cette mort sur la conscience pendant longtemps. Si j’étais vous, j’irais faire autre chose de ma vie que torturer le monde. Pensez à vos mots avant de parler. Parce que des mots mal soignée, amène la mort pour plusieurs.

Pour ceux qui disait que personne n’allait m’aimer. Voici un message pour vous:

Maintenant, j’ai des amies qui m’aiment pour ma juste valeur. J’ai un copain qui m’aime pour ma personnalité et non mon corps. Désormais, vos moqueries ne m’atteindront plus. Ils ne font que me rendre plus forte.

Mettons fin à l’intimidation.